XII. Sixte de Bourbon-Parme, prince de Bourbon-Parme
Fiche type CEDRE Port
Fiche type CEDRE Port
Filiation
I. Henri IV de France " le Grand ", roi de France ( Henri IV ), roi de Navarre ( Henri III )
II. Louis XIII de France " le Juste ", roi de France et de Navarre
III. Louis XIV de France " le Grand ", roi de France et de Navarre
IV. Louis de France le " Grand dauphin ", prince de France, dauphin de France
V. Philippe ( Felipe ) V de France et d' Espagne, duc d' Anjou, roi d' Espagne, roi de Naples et de Sicile ( Philippe IV )
VI. Philippe ( Filippo ) I d' Espagne et de Bourbon-Parme, infant d' Espagne, duc de Parme, Plaisance et Guastalla
VII. Ferdinand ( Ferdinando ) I de Bourbon-Parme, duc de Parme, Plaisance et Guastalla, infant d' Espagne
VIII. Louis ( Lodovico ) I de Bourbon-Parme, prince héritier du duché de Parme, Plaisance et Guastalla, infant d' Espagne, roi d' Etrurie
IX. Charles Louis ( Carlo Lodovico ) de Bourbon-Parme, infant d' Espagne, roi d' Etrurie, duc de Lucques, de Parme et de Plaisance
X. Charles ( Carlo ) III de Bourbon-Parme, infant d' Espagne, duc de Parme, Plaisance et Etats annexés
XI. Robert ( Roberto ) I de Bourbon-Parme, infant d' Espagne, duc de Parme, Plaisance et Etats annexés
Dynastie
Capétiens
Maison
Maison royale de France
Famille ( s ) souveraine ( s )
Parme
Branche
Maison de Bourbon
Ligne
Ducs de Parme
Rameau
Ducs de Parme
Nom
Bourbon-Parme ( de )
Prénom ( s )
Sixte
Sexe
Masculin
Titre ( s )
Prince de Bourbon-Parme, ( 1 ), ( 2 )
Père
XI. Robert ( Roberto ) I de Bourbon-Parme, prince de Bourbon-Parme puis prince héritier de Parme, Plaisance et Etats annexés, infant d' Espagne, duc de Parme, Plaisance et Etats annexés, colonel d' artillerie de l' armée carliste
Mère
Infante Marie Antonia de Portugal, ( Capétienne )
Né ( e )
1 août 1886 au château de Wartegg près de Rorschach, canton de Saint-Gall ( Suisse )
Baptisé ( e )
Fiancé ( e )
Marié ( e )
Civilement le 11 novembre 1919 à 75007 Paris et religieusement le 12 novembre 1919 à 75007 Paris en l' église Saint-François-Xavier des Missions Etrangères Hedwige de La Rochefoucauld, née le 15 février 1896 à 75007 Paris, décédée le 7 mai 1986 à 75007 Paris, inhumée au cimetière de Bonnétable, Sarthe ( France ), fille d' Armand de La Rochefoucauld, 5ème duc de Doudeauville, duc d' Estrées, et de la princesse Louise Radziwill
De
Décédé ( e )
14 mars 1934 à 75007 Paris ( d' une septicémie contractée durant ses expéditions d' exploration )
Inhumé ( e )
Chapelle neuve de l' église du prieuré Saint-Pierre et Saint-Paul à Souvigny, Allier ( France ) ( 3 )
Enfant ( s ) légitime ( s )
- Isabelle, princesse de Bourbon-Parme, banquière
Enfant ( s ) naturel ( s )
Source ( s ) et Remarque ( s )
Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.116, 117 et 118
( 1 ) Le prince Sixte de Bourbon-Parme fait des études de sciences politiques et de droit à l' université de Paris puis entre comme sous-lieutenant d' artillerie dans l' armée belge dans le cadre de la Première guerre mondiale en août 1915. En effet, bien que possédant la nationalité française, il ne peut servir dans l' armée française en raison de la loi d' exil maintenue en vigueur par la république française de 1886 à 1950. Fin 1916, sa mère la duchesse douairière Marie Antonia de Parme, qui est également la belle-mère de l' empereur Charles I d' Autriche, roi Charles IV de Hongrie et roi Charles III de Bohême ( souverain de 1916 à 1918 ) par sa fille la princesse Zita de Bourbon-Parme, lui écrit ainsi qu' à son frère le prince François Xavier de Bourbon-Parme pour leur faire savoir qu' elle souhaite les rencontrer. La rencontre de la duchesse douairière de Parme et de ses deux fils a lieu à Neuchâtel ( Suisse ) fin janvier 1917. Durant cette rencontre, la belle-mère de l' empereur d' Autriche fait part des intentions pacifistes du nouveau souverain Habsbourg, intentions que doivent communiquer les deux princes de Bourbon-Parme au gouvernement français. A la suite de cette rencontre les princes Sixte et François Xavier de Bourbon-Parme se rendent à Paris le 11 février 1917 et prennent contact avec Jules Cambon ( … ), alors secrétaire du quai d' Orsay ( ministère français des Affaires étrangères ), lequel informe aussitôt Raymond Poincaré [ ( … ), président de la république française de 1913 à 1920 ] des intentions de négociations séparées de l' empereur d' Autriche. Les deux princes se rendent à Neuchâtel en Suisse, pays neutre facilitant les négociations entre deux nations belligérantes ennemies, à la mi-février 1917 pour rencontrer le comte hongrois Thomas Erdödy de Monyorokerek et Monoszlo qui ( … ) a pouvoir de l' empereur d' entamer une négociation. ( Celui-ci ) revient à Neuchâtel avec une invitation à Vienne de l' empereur à ses deux beaux-frères. Les deux princes vont alors informer Paris de cette invitation ( … ). Nouvelle entrevue des princes avec le comte Thomas Erdödy de Monyorokerek et Monoszlo le 19 mars 1917 à Genève ( Suisse ) puis voyage secret ( … ) des deux princes, officiers belges en territoire ennemi, avec le comte Thomas Erdödy de Monyorokerek et Monoszlo à Vienne à partir du 21 mars 1917. Plusieurs entrevues sont organisées avec l' empereur Charles I et avec le comte bohémien Ottokar Czernin von Chudenitz ( … ), ministre des Affaires étrangères de l' empire durant lesquelles les princes de Bourbon-Parme font connaître au souverain austro-hongrois et à son ministre les exigences du président de la république française. Les princes Sixte et François Xavier de Bourbon-Parme sont reçus par l' empereur Charles I leur beau-frère le 23 mars 1917 au château de Laxenbourg puis les deux princes reviennent à Paris ( … ) porteurs d' une lettre manuscrite de l' empereur au prince Sixte, que lui a remis l' empereur au château de Laxenbourg durant une seconde entrevue le 24 mars 1917, lui faisant savoir que les exigences françaises pour une paix séparée sont bien fondées : restitution de l' Alsace-Lorraine par l' Allemagne à la France, retour à l' indépendance de la Belgique en grande partie occupée par l' Allemagne et de la Serbie ( avec accès convenable de celle-ci à la mer Adriatique ) et promesse d' influencer les alliés de l' Autriche à accepter les exigences ne dépendant pas directement de l' Autriche. A ce stade s' achèvent les négociations préliminaires. Le 31 mars 1917 le prince Sixte de Bourbon-Parme remet la lettre de l' empereur d' Autriche au président français Raymond Poincaré accompagnée de quelques commentaires verbaux ( lorsque la France aura informé ses alliés, l' empereur s' emploiera à influencer l' empereur allemand Guillaume II pour l' incliner à un compromis, il proposera même à l' Allemagne l' échange de la Pologne autrichienne, Galicie occidentale, avec l' Alsace-Lorraine, en cas de refus allemand l' Autriche se considérera déliée de ses obligations envers l' Allemagne et traitera ouvertement séparément avec les alliés de l' Entente ). Cependant pendant ce temps Alexandre Ribot ( … ) succède à Aristide Briand ( … ) comme président du conseil français et ( … ), républicain strict et de moins bonne volonté ( … ), s' indigne que des princes de Bourbon-Parme, officiers étrangers, se mêlent des affaires de la république française, il décide alors aussitôt de faire stopper les négociations de paix. Pour ce faire, Alexandre Ribot admet les exigences exorbitantes du nouvel allié de l' Entente : l' Italie [ bien que peu victorieuse et entrée tard dans la guerre, en 1915 car ( … ) l' Autriche-Hongrie, l' Allemagne et l' Italie avaient conclu en 1882 à Vienne la Triple-Alliance, ou Triplice, mais ( … ) en dépit de cette Triple-Alliance l' Italie estima pouvoir demeurer neutre lors du déclenchement de la Première guerre mondiale en 1914 et dès 1915 rompit la Triplice de 1882 en rentrant en guerre aux côtés de la France, de la Grande-Bretagne et de la Russie membres quant à elles de la Triple-Entente ], laquelle réclame à l' Autriche le Trentin ( principal point sur lequel l' Autriche ne pourra pas céder ), la Dalmatie, les îles de la côte et Trieste. En dépits des efforts de Raymond Poincaré, une paix séparée devient dès lors impossible à obtenir. Retour des deux princes de Bourbon-Parme en mai 1917 à Vienne [ entrevues du prince Sixte de Bourbon-Parme avec l' empereur Charles I le 8 ( … ) puis le 9 mai 1917 au château de Laxenbourg ], durant la dernière entrevue ( … ) l' empereur rédige une nouvelle lettre à ce dernier pour qu' il la fasse parvenir au président français Poincaré mais le contact ne peut plus se renouer car Alexandre Ribot, président du conseil français, fait barrage. La lettre de l' empereur Charles I du 9 mai 1917 prévoyait, en cas de réponse favorable de la France une rencontre d' émissaires des deux parties [ Autriche et Triple-Entente c' est-à-dire la France, la Grande-Bretagne, peut-être les U.S.A. qui viennent d' entrer dans la guerre mais non plus la Russie qui a renversé le régime impérial deux mois plus tôt, le 2 / 15 mars 1917, et est en état révolutionnaire interne permanent, prélude de la révolution communiste d' octobre 1917 ] en Suisse afin d' aboutir à un traité de paix très rapide. Peu après les U.S.A. entrent en effet en guerre aux côtés de l' Entente [ entrée en guerre effective ( … ) le 2 avril 1917 ratifiée par vote du Congrès américain le 6 avril 1917 ], en conséquence la victoire devient proche et l' Allemagne et l' Autriche seront irrémédiablement vaincues ( la France et la Grande-Bretagne préfèrent dès lors une victoire totale et l' effondrement de leurs ennemis plutôt qu' un compromis à leurs yeux bâtard ). Dès janvier 1918, le président U.S. démocrate Thomas Woodrow Wilson [ ( … ), président des U.S.A. de 1912 à 1920, ( … ) ] formule son programme en " quatorze points ", texte qui servira d' ébauche à la libération des minorités nationales de l' Autriche-Hongrie lors des traités de paix signés dans le cadre du traité de Versailles à la fin du premier conflit mondial. L' Autriche-Hongrie vaincra toutefois l' Italie le 24 octobre 1917 à Caporetto ( aujourd' hui Kobarid en Slovénie, ex-Yougoslavie ) avec l' aide de l' Allemagne laquelle, après les tentatives échouées de paix séparée de l' empereur d' Autriche Charles I de mars à mai 1917, avait obligé l' Autriche-Hongrie à poursuivre le combat à ses côtés mais en août 1918, lors de la conférence austro-allemande de Spa ( Belgique ), l' Autriche-Hongrie déclarera à l' Allemagne qu' elle n' est pas en état de poursuivre la guerre. L' armistice entre l' Autriche-Hongrie et l' Italie sera signé dès le 3 novembre 1918 à Villa Giusti ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.117 et 118 )
( 2 ) Le 28 juillet 1919, le prince Sixte de Bourbon-Parme fut nommé capitaine en second de réserve d' artillerie de l' armée belge ( de même que son frère cadet le prince François Xavier de Bourbon-Parme les armées autrichienne, française et britannique avaient refusé de l' incorporer dans leurs effectifs lors de la déclaration de la Première guerre mondiale en 1914 ). Il commanda plusieurs expéditions d' exploration au Maroc et dans le Sahara ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.118 )
( 3 ) Ancienne nécropole médiévale et Renaissance des ducs de Bourbon ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.116 )
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