VII. Ferdinand ( Ferdinando ) I de Bourbon-Parme, prince héritier puis duc de Parme, Plaisance et Guastalla, infant d' Espagne

Fiche type CEDRE Port

Fiche type CEDRE Port

Filiation

I. Henri IV de France " le Grand ", roi de France ( Henri IV ), roi de Navarre ( Henri III )
II. Louis XIII de France " le Juste ", roi de France et de Navarre
III. Louis XIV de France " le Grand ", roi de France et de Navarre
IV. Louis de France le " Grand dauphin ", prince de France, dauphin de France
V. Philippe ( Felipe ) V de France et d' Espagne, duc d' Anjou, roi d' Espagne, roi de Naples et de Sicile ( Philippe IV )
VI. Philippe ( Filippo ) I d' Espagne et de Bourbon-Parme, infant d' Espagne, duc de Parme, Plaisance et Guastalla

Dynastie

Capétiens

Maison

Maison royale de France

Famille ( s ) souveraine ( s )

Parme et Espagne

Branche

Maison de Bourbon

Ligne

Rois d' Espagne et Ducs de Parme

Rameau

Ducs de Parme

Nom

Bourbon-Parme ( de )

Prénom ( s )

Ferdinand ( Ferdinando ) I

Sexe

Masculin

Titre ( s )

Né prince de Bourbon-Parme, prince héritier du duché de Parme, Plaisance et Guastalla, ( 1 ), duc de Parme, Plaisance et Guastalla à la mort de son père le 18 juillet 1765, ( 2 ), infant d' Espagne ( 3 ), ( 4 ), oblat dominicain

Père

VI. Philippe ( Filippo ) I " l' infant-duc " d' Espagne et de Bourbon-Parme, infant d' Espagne, 12ème comte de Chinchón, grand amiral d' Espagne et des Indes, nommé généralissime des armées d' Espagne en Italie, duc de Parme, Plaisance et Guastalla

Mère

Princesse Elisabeth de France de la maison capétienne de Bourbon, dite " Madame Première " puis " Madame Infante " à partir de son mariage, duchesse consort de Parme, Plaisance et Guastalla, ( Capétienne )

Né ( e )

20 janvier 1751 au palais ducal de Parme

Baptisé ( e )

17 octobre 1751 en la chapelle du palais ducal de Parme

Fiancé ( e )



Marié ( e )

Par procuration le 27 juin 1769 à Vienne ( contrat signé le 1 juin 1769 à Vienne ) et en personne le 19 juillet 1769 au palais de Colorno près de Parme archiduchesse Marie Amélie d' Autriche, princesse impériale, duchesse consort de Parme, Plaisance et Guastalla, duchesse douairière le 9 octobre 1802, surnommée l' " archiduchesse-infante ", ( 5 ), née le 26 février 1746 au château de Schönbrunn près de Vienne ( 6 ), décédée le 18 juin 1804 à Prague, Bohême, inhumée en la cathédrale métropolitaine Saint-Guy ( = Veit ) de Prague, fille de François III Etienne duc de Lorraine et de Bar, grand-duc François II de Toscane, empereur des Romains sous le nom de François I, et de l' archiduchesse Marie Thérèse d' Autriche, souveraine des états héréditaires d' Autriche, " roi " de Hongrie et reine de Bohême, impératrice consort puis douairière des Romains

De



Décédé ( e )

9 octobre 1802 en l' abbaye Saint-Bernard de Fontevivo, dépendance d' été du collège des nobles, près de Parme

Inhumé ( e )

Abbaye Saint-Bernard de Fontevivo, près de Parme ( 7 )

Enfant ( s ) légitime ( s )

  1. Caroline, princesse de Bourbon-Parme, infante d' Espagne
  2. Louis ( Lodovico ) I, prince de Bourbon-Parme, prince héritier du duché de Parme, Plaisance et Guastalla, infant d' Espagne, roi d' Etrurie
  3. Marie Antoinette, princesse de Bourbon-Parme, infante d' Espagne, religieuse ursuline à Parme puis à Rome
  4. Charlotte, princesse de Bourbon-Parme, infante d' Espagne, religieuse dominicaine sous le nom de sœur Giacinta au monastère des Saints-Dominique-et-Sixte à Parme, supérieure du couvent des Dominicaines à Rome
  5. Philippe, prince de Bourbon-Parme, infant d' Espagne
  6. Antoinette, princesse de Bourbon-Parme, infante d' Espagne
  7. Louise, princesse de Bourbon-Parme, infante d' Espagne

Enfant ( s ) naturel ( s )



Source ( s ) et Remarque ( s )

Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.86, 88, 89 et 90

( 1 ) Chevalier de l' ordre de la Toison d' or le 2 février 1751

( 2 ) Agé de quatorze ans à son avènement il est aussitôt déclaré majeur

( 3 ) Créé infant de grâce d' Espagne par son oncle le roi Charles III d' Espagne ( roi de 1759 à 1788 ) le 8 octobre 1765

( 4 ) Bien que déclaré majeur dès son avènement le duc Ferdinand I de Parme, Plaisance et Guastalla gouvernera en réalité son duché jusqu' en 1771 sous la direction du chef du gouvernement ( secrétaire d' Etat ) de son père le Français Guillaume-Léon du Tillot ( … ), déjà en charge des affaires ducales depuis l' avènement au trône du duc Philippe I en 1749 [ le très autoritaire et omnipotent secrétaire d' Etat ( … ) sera destitué en 1771 sous l' influence de la nouvelle duchesse consort Marie Amélie souhaitant voir son époux gouverner lui-même ses Etats, ( … ) et en outre conseillée par sa mère l' archiduchesse-impératrice Marie Thérèse souhaitant voir l' Autriche remplacer la France dans la direction politique et diplomatique des affaires du petit duché parmesan. ( … ) Durant le quart de siècle séparant la révocation du secrétaire d' Etat du Tillot et l' occupation française ( 1771 - 1796 ) le duché vécut tranquillement sans qu' aucun événement majeur ne s' y produise. Toutefois l' influence autrichienne apportée par la duchesse consort Marie Amélie ramena dans le duché une période de réaction en regard de l' " ère des lumières " ayant marqué le règne du duc Philippe I guidé par ( … ) Guillaume-Léon du Tillot de 1749 à 1771 [ ainsi par exemple sous le règne du ( … ) duc Ferdinand I fut rétabli le tribunal de l' Inquisition alors que le secrétaire d' Etat du Tillot avait chassé les Jésuites des Etats ducaux en 1768, parallèlement des fonctionnaires autrichiens incapables et peu scrupuleux remplacèrent les collaborateurs du secrétaire d' Etat ( … ) ]. En mai 1796, dans le cadre des guerres du général Bonaparte en Italie ( campagne d' Italie ) placées elles-mêmes dans le contexte plus général des guerres révolutionnaires puis impériales françaises ( … ), le duché bourbonien de Parme, Plaisance et Guastalla est occupé par les troupes freançaises et le duc Ferdinand I ( … ) n' obtient de la France de pouvoir conserver viagèrement ses Etats qu' en payant six millions de lires ( … ) et en offrant vingt-cinq des plus belles toiles de maîtres de ses collections d' Art héritées des Farnèse, ce ne sera cependant qu' un pouvoir viager théorique car la France gouvernera dans la réalité cette partie de l' Italie Centrale. Cependant grâce à l' attitude soumise mais diplomate du duc Ferdinand I à partir de 1796, ses Etats seront les seuls de l' Italie Septentrionale à ne pas former partie de la République Cisalpine formée par Bonaparte en juin 1797, futur royaume français d' Italie à partir de mars 1805, ainsi le duché bourbonien est stabilisé dans une paix relative ( … ). En 1801 les Etats du duc Ferdinand I sont annexés par la France avant d' être rattachés à ce pays à la mort du duc viager dès l' année suivante 1802 [ le prince Louis de Bourbon-Parme, infant de grâce d' Espagne, fils et héritier du duc Ferdinand I, était devenu dès le 28 juillet 1801 à l' initiative de la France du Premier Consul Bonaparte le roi Louis I d' Etrurie, le terme " royaume d' Etrurie ", grandiloquent et néo-classique rappelant les Etrusques ( premiers habitants de cette région d' Italie ) voulu par Bonaparte, correspond en fait à l' ancien grand-duché de Toscane que les traités préliminaire de San Ildefonso du 1 octobre 1800 ( tenu secret ) et d' Aranjuez ( convention de Madrid ) du 21 mars 1801 ont offert à la maison de Bourbon-Parme en l' ôtant au grand-duc Ferdinand III de Toscane de la maison de Habsbourg-Lorraine ( grand-de 1790 à 1801 puis de 1814 à 1824 ) ( … ), dans le cadre européen du traité, ou paix, de Lunéville signé le 9 février 1801 entre la France et l' Autriche; par ce traité ( … ) l' Autriche ne conservait plus en Italie que la Vénétie et cédait notamment la Toscane à la France dépossédant ainsi le grand-duc Ferdinand III de Toscane de ses Etats dont il avait dans la pratique déjà été chassé par les Français dès 1799 ]. En fait le traité d' Aranjuez du 21 mars 1801 décida que le duc Ferdinand I devait renoncer à ses Etats en faveur de la République française, celui-ci s' y refusa et le gouvernement français du Consulat le maintint prudemment fictivement à titre viager. Dès 1801 les Etats du duc Ferdinand I ( Parme, Plaisance et Guastalla ) étaient en fait gouvernés par les Français ( notamment un résidant français représentant le Consulat ) et dès la mort du duc Ferdinand I en 1802 les duchés de Parme et de Plaisance sont réunis à la France, formant dès lors le département français du Taro ( le Taro est un affluent du Pô ). ( … ) A l' avènement de l' empire des Français en 1804 l' empereur Napoléon I créera Jean Jacques Régis de Cambacérès, archichancelier de l' Empire français en cette même année 1804 ( … ) duc de Parme et Charles François Lebrun, ancien Troisième consul après le coup d' Etat du 18 Brumaire, architrésorier de l' Empire ( … ) duc de Plaisance. Ces deux titres ne seront qu' honorifiques sans correspondre à des souverainetés effectives ainsi que le titre de duchesse de Guastalla octroyé par l' empereur des Français Napoléon I en 1806, à sa sœur Marie Paulette, dite Pauline, Bonaparte, princesse Camille Borghèse ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.88, 89 et 90 )

( 5 ) La duchesse consort Marie Amélie, sœur de la reine consort Marie Antoinette de France et de Navarre, eut une grande influence sur son époux durant tout son règne, elle commença par éliminer l' influence française à la cour de Parme en faveur de l' influence autrichienne et pour ce faire fit destituer dès 1771 le secrétaire d' Etat du Tillot ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.90 )

( 6 ) Elle est de cinq ans plus âgée que son époux

( 7 ) Le cœur du duc Ferdinand I se trouve en l' église de la Madonna della Steccata à Parme


Retour à la page 7ème Génération

Retour à la page Génération