VIII. Louis ( Lodovico ) I de Bourbon-Parme, prince de Bourbon-Parme, prince héritier du duché de Parme, Plaisance et Guastalla, infant d' Espagne, roi d' Etrurie

Fiche type CEDRE Port

Fiche type CEDRE Port

Filiation

I. Henri IV de France " le Grand ", roi de France ( Henri IV ), roi de Navarre ( Henri III )
II. Louis XIII de France " le Juste ", roi de France et de Navarre
III. Louis XIV de France " le Grand ", roi de France et de Navarre
IV. Louis de France le " Grand dauphin ", prince de France, dauphin de France
V. Philippe ( Felipe ) V de France et d' Espagne, duc d' Anjou, roi d' Espagne, roi de Naples et de Sicile ( Philippe IV )
VI. Philippe ( Filippo ) I d' Espagne et de Bourbon-Parme, infant d' Espagne, duc de Parme, Plaisance et Guastalla
VII. Ferdinand ( Ferdinando ) I de Bourbon-Parme, duc de Parme, Plaisance et Guastalla, infant d' Espagne

Dynastie

Capétiens

Maison

Maison royale de France

Famille ( s ) souveraine ( s )

Parme et Espagne

Branche

Maison de Bourbon

Ligne

Ducs de Parme

Rameau

Ducs de Parme

Nom

Bourbon-Parme ( de )

Prénom ( s )

Louis ( Lodovico ) I

Sexe

Masculin

Titre ( s )

Né prince de Bourbon-Parme, prince héritier du duché de Parme, Plaisance et Guastalla, ( 1 ), infant d' Espagne ( 2 ), ( 3 ), roi d' Etrurie à la création de ce royaume le 28 juillet 1801 ( 4 )

Père

VII. Ferdinand ( Ferdinando ) I de Bourbon-Parme, prince héritier puis duc de Parme, Plaisance et Guastalla, infant d' Espagne

Mère

Archiduchesse Marie Amélie d' Autriche, princesse impériale, duchesse consort de Parme, Plaisance et Guastalla, duchesse douairière

Né ( e )

5 juillet 1773 à Plaisance ( = Piacenza )

Baptisé ( e )

18 avril 1774 en la chapelle du palais ducal de Parme

Fiancé ( e )



Marié ( e )

25 août 1795 au palais de La Granja de San Ildefonso près de Ségovie sa cousine germaine infante Marie Louise d' Espagne, reine consort d' Etrurie, reine-mère le 27 mai 1803, ( 5 ), ( 6 ), duchesse souveraine de Lucques ( = Lucca ) sous le nom de Marie Louise le 22 novembre 1817 ( 7 ), née le 6 juillet 1782 au palais de La Granja de San Ildefonso près de Ségovie, décédée le 13 mars 1824 à Rome ( d' un cancer ), inhumée en la 7ème chapelle funéraire du panthéon des infants au palais-monastère de San Lorenzo de l' Escorial, province de Madrid ( Espagne ), fille de Charles IV roi d' Espagne, et de la princesse Marie Louise de Bourbon-Parme, infante d' Espagne, ( Capétienne - Espagne, 8ème génération n° 6 - )

De



Décédé ( e )

27 mai 1803 au palais Pitti à Florence ( capitale du nouveau royaume d' Etrurie )

Inhumé ( e )

Tout d' abord en l' église San Lorenzo à Florence ( 8 ) puis transféré en 1808 ( 9 ) par ordre de son épouse en la 7ème chapelle funéraire du panthéon des infants au palais-monastère de San Lorenzo de l' Escorial, province de Madrid ( Espagne )

Enfant ( s ) légitime ( s )

  1. Charles Louis ( Carlo Lodovico ), prince de Bourbon-Parme puis prince héritier d' Etrurie, infant d' Espagne, roi d' Etrurie, prince héritier puis duc de Lucques ( Lucca ) devenu Charles II Louis ( Carlo II Lodovico ) duc de Parme, Plaisance, comte de Pontremoli
  2. Marie Louise, princesse de Bourbon-Parme, princesse d' Etrurie puis princesse de Lucques, infante d' Espagne

Enfant ( s ) naturel ( s )



Source ( s ) et Remarque ( s )

Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.91, 92, 93, 94 et 95

( 1 ) Chevalier de l' ordre de la Toison d' or en 1782

( 2 ) Créé infant de grâce d' Espagne le 30 novembre 1795 par cédule ( = reconnaissance d' un engagement ) royale du roi Charles IV d' Espagne ( roi de 1788 à 1808 ) devenu son beau-père le 25 août de la même année 1795 ( dignité d' infants de grâce d' Espagne étendue ce même 30 novembre 1795 aux enfants à venir issus du mariage venant d' être célébré de l' infante Marie Louise d' Espagne, fille du roi Charles IV d' Espagne, avec le prince héritier Louis de Parme, Plaisance et Guastalla ) ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.92 )

( 3 ) En 1801 les Etats du duc Ferdinand I de Parme, Plaisance et Guastalla sont annexés par la France avant d' être rattachés à ce pays à la mort du duc, devenu viager, Ferdinand I dès l' année suivante 1802 et de devenir le département français du Taro ( le Taro est un affluent du Pô ). En compensation de son héritage frustré le prince héritier Louis de Parme, Plaisance et Guastalla, infant de grâce d' Espagne, fils et héritier du duc Ferdinand I de Parme, Plaisance et Guastalla et pion politique à ménager sur l' échiquier diplomatique européen par la république française car gendre du roi Charles IV d' Espagne, reçoit le 28 juillet 1801 à l' initiative de la France du Premier Consul Bonaparte le royaume d' Etrurie. Le royaume d' Etrurie, terme grandiloquent et néo-classique rappelant la civilisation Etrusque antique ( les Etrusques étaient les premiers habitants de cette région d' Italie correspondant à peu près à la Toscane ) voulu par Bonaparte, correspondant en fait à peu près à l' ancien grand-duché de Toscane que les traités préliminaire de San Ildefonso du 1 octobre 1800 ( tenu secret ) et d' Aranjuez ( convention de Madrid ) du 21 mars 1801 ont offert à la maison de Bourbon-Parme en la personne du prince héritier Louis en l' ôtant au grand-duc Ferdinand III de Toscane de la maison de Habsbourg-Lorraine ( grand-duc de 1790 à 1801 puis de 1814 à 1824 ) ( … ) dans le cadre du traité, ou paix, de Lunéville signé le 9 février 1801 entre la France et l' Autriche; par le traité de Lunéville l' Autriche ne conservait plus en Italie que la Vénétie et cédait notamment la Toscane à la France dépossédant ainsi le grand-duc Ferdinand III de Toscane de ses Etats, Etats dont il avait dans la pratique déjà été chassé par les Français depuis 1799. C' est donc par rétrocession que la France céda en 1801 le grand-duché de Toscane ( devenu royaume d' Etrurie ) au prince héritier Louis de Parme, Plaisance et Guastalla ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.92 et 93 )

( 4 ) Roi d' Etrurie sous le nom de Louis I à la création de ce royaume, correspondant à peu près au grand-duché habsbourgeois de Toscane, à l' initiative de la France du Premier Consul Bonaparte ( futur empereur des Français Napoléon I en 1804 ) par proclamation du futur maréchal Joachim Murat, futur roi de Naples ( … ) le 28 juillet 1801 à la suite des signatures des traités de San Ildefonso du 1 octobre 1800 ( tenu secret ) et d' Aranjuez ( convention de Madrid ) du 21 mars 1801, royaume reçu en compensation du duché familial héréditaire de Parme, Plaisance et Guastalla annexé par la France en cette même année 1801, conservé uniquement viagèrement par le duc Ferdinand I de Parme, Plaisance et Guastalla, père du roi Louis I d' Etrurie, jusqu' à sa mort survenue en 1802 ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.93 )

( 5 ) Le Premier Consul Bonaparte dit de la reine régente Marie Louise qu' elle était " le seul homme de sa famille "

( 6 ) A la mort de son époux le roi Louis I d' Etrurie le 27 mai 1803 la reine consort Marie Louise, devenue reine-mère, devient en outre reine régente du royaume d' Etrurie au nom de son fils le nouveau roi Charles Louis d' Etrurie né en 1799 et donc âgé de quatre ans en cette année 1803. Cependant selon les termes du traité de Fontainebleau du 27 octobre 1807 la souveraineté des Bourbon-Parme sur l' Etrurie / Toscane est abolie à compter du 10 décembre 1807, date de la fin de la régence de la reine-mère Marie Louise d' Etrurie, et l' Etrurie est annexée à la France [ à l' annexion de l' Etrurie / Toscane à l' empire français en 1807 cet Etat deviendra le département de l' empire français de l' Arno avec pour chef-lieu Florence mais dès le 2 mars 1809 l' empereur des Français Napoléon I nommera sa sœur Maria-Anna, dite Elisa ( … ) grande-duchesse de Toscane ]. ( … ). Lorsque la reine régente Marie Louise d' Etrurie, née infante d' Espagne, abandonna son royaume d' Etrurie à l' empereur des Français Napoléon I par le traité de Fontainebleau signé le 27 octobre 1807 elle espéra que l' empereur ( … ) lui octroierait en compensation le Portugal septentrional ( Lusitanie septentrionale ), la famille royale de Portugal étant sur le point de s' exiler au Brésil les 27 / 29 novembre 1807, cependant cet espoir demeura vain ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.93 et 94 )

( 7 ) A la suite des signatures des traités de Vienne du 9 avril 1815 puis de Paris du 10 juin 1817 avec reconnaissance des titre de reine et traitement de majesté sous la forme " reine, duchesse de Lucques " ( la duchesse souveraine Marie Louise de Lucques ne prit réellement possession de son duché de Lucques que le 22 novembre 1817 après que le traité de Paris du 10 juin 1817 lui eut assuré la réversion des Etats ducaux de Parme dans sa descendance ) avec son fils, peu enclin à régner sur un Etat et lequel ne gouvernera le duché de Lucques ( Lucca ) qu' à la mort de sa mère le 13 mars 1824, comme successeur dans l' attente du recouvrement de ses Etats parmesans à la mort de la duchesse viagère Marie Louise de Parme, Plaisance et Guastalla ( duchesse de 1814 à 1847 ), née archiduchesse Marie Louise d' Autriche, princesse impériale et seconde épouse de l' empereur des Français Napoléon I à laquelle le congrès de Vienne de 1814 - 1815 voulut en 1814 octroyer une souveraineté digne de son rang de naissance mais non héréditaire afin d' éviter au fils de l' empereur des Français Napoléon I la moindre chance de gouverner un Etat souverain. Lorsque le duc Charles Louis de Lucques ( = Lucca ), duché qu' il aura abandonné à la suite d' une insurrection le 15 septembre 1847 avant d' abdiquer cette souveraineté le 15 octobre 1847, recouvrera son duché de Parme et de Plaisance à la mort le 17 décembre 1847 de la duchesse viagère Marie Louise, le duché de Lucques ( Lucca ) reviendra au grand-duc Léopold II de Toscane ( grand-duc de 1824 à 1859 ) ( … ) par restitution de cette souveraineté au grand-duché de Toscane ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol IV p.94 )

( 8 ) Nécropole grand-ducale de Toscane des maisons de Médicis et de Habsbourg-Lorraine

( 9 ) Le royaume d' Etrurie / Toscane ayant été aboli en 1807


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