VIII. Ferdinand ( Fernando ) VII d' Espagne " le Désiré " ( = " el Deseado " ), infant d' Espagne, 28ème prince des Asturies, roi d' Espagne ( roi " des Espagnes et des Indes " ), duc titulaire de Bourgogne et de Brabant et comte titulaire de Flandres puis roi d' Espagne ( roi " des Espagnes " )

Fiche type CEDRE Port

Fiche type CEDRE Port

Filiation

 I. Henri IV de France " le Grand ", roi de France ( Henri IV ), roi de Navarre ( Henri III )
II. Louis XIII de France " le Juste ", roi de France et de Navarre
III. Louis XIV de France " le Grand ", roi de France et de Navarre
IV. Louis de France le " Grand dauphin ", prince de France, dauphin de France
V. Philippe ( Felipe ) V de France et d' Espagne, duc d' Anjou, roi d' Espagne, roi de Naples et de Sicile ( Philippe IV )
VI. Charles ( Carlos ) III d' Espagne, roi de Naples sous le nom de Charles VII et roi de Sicile, roi d' Espagne
VII. Charles ( Carlos ) IV de Bourbon de Naples et de Sicile puis d' Espagne, roi d' Espagne

Dynastie

 Capétiens

Maison

 Maison royale de France

Famille ( s ) souveraine ( s )

 Espagne

Branche

 Maison de Bourbon

Ligne

 Rois d' Espagne

Rameau

 Rois d' Espagne

Nom

 Espagne ( d' )

Prénom ( s )

 Ferdinand ( Fernando ) VII " le Désiré " ( = " el Deseado " )

Sexe

 Masculin

Titre ( s )

 Infant d' Espagne à sa naissance, 28ème prince des Asturies à l' avènement de son père au trône royal d' Espagne le 14 décembre 1788 ( 1 ), roi d' Espagne ( roi " des Espagnes et des Indes " ), duc titulaire de Bourgogne et de Brabant et comte titulaire de Flandres par l' abdication de son père le roi Charles IV d' Espagne le 19 mars 1808 à Aranjuez ( 2 ), ( 3 ), ( 4 ), ( 5 ), à nouveau roi d' Espagne ( roi " des Espagnes et des Indes " ) le 3 mars 1814 cependant ce titre se transformera en roi d' Espagne ( roi " des Espagnes " ) lorsque la monarchie espagnole perdra la majeure partie de son empire c' est-à-dire l' Amérique espagnole processus de réveil indépendantiste qui se déroulera progressivement de 1810 à 1825 ( 6 ), ( 7 ), ( 8 )

Père

 VII. Charles ( Carlos ) IV de Bourbon de Naples et de Sicile puis d' Espagne, prince de Bourbon de Naples et de Sicile, prince de Tarente, 27ème prince des Asturies, roi d' Espagne ( roi " des Espagnes et des Indes " ) ( abdique par la suite ), duc titulaire de Bourgogne et de Brabant et comte titulaire de Flandres

Mère

 Princesse Marie Louise de Bourbon-Parme, infante d' Espagne, reine consort d' Espagne, ( Capétienne )

Né ( e )

 13 octobre 1784 au palais de La Granja de San Ildefonso près de Ségovie

Baptisé ( e )

Fiancé ( e )

Marié ( e )
  1. par procuration le 16 août 1802 à Naples et en personne le 6 octobre 1802 à Barcelone sa cousine germaine princesse Antoinette ( Antonietta ) ( 9 ) de Bourbon de Naples et de Sicile, princesse des Asturies, née le 14 décembre 1784 à Caserte, décédée le 21 mai 1806 à Aranjuez [ de tuberculose ( 10 ) ], inhumée en la 7ème chapelle funéraire du panthéon des infants au palais-monastère de San Lorenzo de l' Escorial, province de Madrid, fille de l' infant Ferdinand d' Espagne, roi Ferdinand IV de Naples et roi Ferdinand III de Sicile devenu le roi Ferdinand I du royaume des Deux-Siciles de la branche d' Espagne de la maison capétienne de Bourbon ( 11 ), et de l' archiduchesse Marie Caroline d' Autriche, princesse impériale, ( Capétienne - Deux-Siciles, 6ème génération n° 12 - )

  2. par procuration le 4 septembre 1816 à Cadix et en personne le 29 septembre 1816 à Madrid sa nièce ( 12 ) infante Marie Isabelle de Portugal, reine consort d' Espagne, née le 19 mai 1797 au palais de Queluz près de Lisbonne, décédée en couches le 26 décembre 1818 à Madrid ( lors d' une césarienne ), inhumée en la 7ème chapelle funéraire du panthéon des infants au palais-monastère de San Lorenzo de l' Escorial, province de Madrid, fille de Jean VI roi du royaume-uni de Portugal, du Brésil et des Algarves devenu empereur du Brésil, roi de Portugal et des Algarves, et de l' infante Charlotte Joachime d' Espagne ( 13 ), ( Capétienne - Portugal / L' empire du Brésil, 26ème génération n° 3 - )

  3. par contrat signé le 14 septembre 1819 à Madrid, par procuration le 7 octobre 1819 à Dresde et en personne le 20 octobre 1819 à Madrid princesse Marie Josèphe de Saxe, reine consort d' Espagne, née le 6 décembre 1803 à Dresde, décédée le 17 mai 1829 à Aranjuez, inhumée en la 7ème chapelle funéraire du panthéon des infants au palais-monastère de San Lorenzo de l' Escorial, province de Madrid, fille du prince Maximilien de Saxe, et de la princesse Caroline de Bourbon-Parme

  4. par procuration le 9 décembre 1829 à Aranjuez et en personne le 11 décembre 1829 à Madrid sa nièce princesse Marie Christine de Bourbon de Naples et de Sicile devenue le 8 décembre 1816 la princesse Marie Christine de Bourbon-Siciles, régente du royaume d' Espagne sous le titre de " Reina gobernadora " du 29 septembre 1833 ( 14 ) au 12 octobre 1840 ( 15 ), reine consort d' Espagne, reine mère ( en même temps que reine régente ) le 29 septembre 1833, reine douairière, ou reine grand-mère ( 16 ) le 29 décembre 1874, née le 27 avril 1806 à Portici, décédée le 22 août 1878 à Sainte-Adresse près du Havre, département de Seine-Inférieure ( actuel département de Seine-Maritime ), France, inhumée au panthéon royal du palais-monastère de San Lorenzo de l' Escorial, province de Madrid, [ remariée à 2° : secrètement le 28 décembre 1833 au palais royal de Madrid et officiellement le 8 mai 1844 à Madrid ( 17 ), annonce publique aux Cortès le 16 octobre 1855 ( Juan Agustín ) Fernando Muñoz y Sánchez, garde du corps ( officier d' escorte ) avec le grade de capitaine, créé 1er duc de Riánsares et grand d' Espagne de 1ère classe par décret royal daté du 23 juin 1844, titré 1er marquis de San Agustín le 5 décembre 1845, 2ème comte de Retamoso puis créé duc de Montmorot en France par le roi des Français Louis Philippe I le 12 avril 1847, promu lieutenant-général de l' armée espagnole, nommé sénateur du royaume d' Espagne et fait chevalier de l' ordre de la Toison d' or puis promu maréchal de camp et duc héréditaire en France par l' empereur des Français Napoléon III ( 18 ), né le 4 mai 1808 à Tarancón, province de Cuenca, décédé le 13 septembre 1873 au Havre, département de Seine-Inférieure ( actuel département de Seine-Maritime ), France, inhumé en une petite église de son village natal de Tarancón, province de Cuenca ( 19 ), fils de Juan Antonio Muñoz y Funes, Carrillo de Torres y Martínez, buraliste ( = estanquero ), 1er comte de Retamoso et vicomte de Saviñán ( 20 ), et d' Eusebia Sánchez y Ortega, marchande de tabac à Tarancón ], fille de François I roi du royaume des Deux-Siciles, et de l' infante Marie Isabelle d' Espagne ( 13 ), ( Capétienne - Deux-Siciles, 7ème génération n° 4 - )

De

Décédé ( e )

 29 septembre 1833 à Madrid

Inhumé ( e )

 Panthéon royal du palais-monastère de San Lorenzo de l' Escorial, province de Madrid

Enfant ( s ) légitime ( s )
  1. de l' infante Marie Isabelle de Portugal, ( Capétienne )
    1. Marie Isabelle, infante d' Espagne
    2. Nf…( fille )
  1. de la princesse Marie Christine de Bourbon de Naples et de Sicile devenue la princesse Marie Christine de Bourbon-Siciles, ( Capétienne )
    1. Isabelle ( Isabel ) II, infante d' Espagne, 29ème princesse des Asturies, reine d' Espagne ( reine " des Espagnes " ), duchesse titulaire de Bourgogne et de Brabant et comtesse titulaire de Flandres
    2. Marie Louise ( Ferdinande ), infante d' Espagne

Enfant ( s ) naturel ( s )

Source ( s ) et Remarque ( s )

 Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol II p.181, et vol III p.75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86 et 87

( 1 ) Investi solennellement par intronisation devant les Cortès en l' église de San Jerónimo el Real le 23 septembre 1789 à Madrid

( 2 ) Le 28ème prince des Asturies devient en réalité le roi Ferdinand VII dans la tourmente du soulèvement ( = motín ) d' Aranjuez et tandis que les troupes impériales françaises s' installent en Espagne progressivement depuis la fin de l' année 1807 ( tout d' abord sous prétexte de se rendre au Portugal allié de la Grande-Bretagne ne respectant pas le blocus continental anti-britannique ), le " roi " Ferdinand VII ne règnera donc pas, ( … ), avant l' échec définitif de l' expédition française en Espagne en 1813 / 1814 mettant fin au règne ( … ) de Joseph Bonaparte, frère aîné de l' empereur des Français Napoléon I, roi Joseph I d' Espagne ( roi de 1808 à 1813 ). ( … ) Roi titulaire de 1808 à 1814 Ferdinand VII est l' espoir de l' Espagne profonde, roi de fait de 1814 à 1833 il prétendra gouverner sur une Espagne demeurée telle qu' elle l' avait été au XVIIIème or les pays envahis par la France révolutionnaire puis impériale, ayant accepté avec plus ou moins bon gré cette occupation ou l' ayant refusé catégoriquement telles l' Espagne ( … ) ne pourront cependant plus être après la période 1789 / 1814 ce qu' ils avaient été auparavant car les idéaux libéraux auront germé face à l' absolutisme ( constitution libérale de Cadix de 1812 en Espagne … ). Le roi Ferdinand VII ne sut pas évoluer et il prépara pour l' Espagne un XIXème siècle convulsif ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.75 et 76 )

( 3 ) Le 28ème prince des Asturies devient le " roi " Ferdinand VII le 19 mars 1808 au milieu des tumultes populaires ( … ) provoqués ( … ) en partie par lui-même accusant son ennemi le tout-puissant Godoy, favori de ses parents le roi Charles IV et la reine consort Marie Louise, d' avoir par intérêts personnels livré l' Espagne aux envahisseurs français. Ce 19 mars 1808 l' Espagne est en réalité déjà occupée par la France impériale et c' est le maréchal Joachim Murat ( … ), beau-frère de l' empereur des Français Napoléon I par son épouse Caroline Bonaparte, prince d' Empire depuis 1805, commandant en chef de l' armée impériale en Espagne depuis février 1808, qui agit en maître ( lieutenant-général ) du royaume d' Espagne avec la réalité du pouvoir entre ses mains ( … ). ( … ) Murat, sur les conseils de l' empereur, n' avait pas reconnu l' abdication du roi Charles IV et en conséquence pas non plus l' avènement du " roi " Ferdinand VII. Tandis que les troupes françaises commandées par Murat occupent Madrid depuis mars 1808, le peuple de Madrid se rassemble devant le palais royal de Madrid le 2 mai 1808 afin d' empêcher le départ de la reine consort ( mère ) Marie Louise et de ses enfants pour l' entrevue ( … ) de Bayonne, le maréchal Murat ordonne alors à ses soldats de tirer sur la foule. Les Madrilènes, ( … ) investissent le dépôt d' armes du parc d' artillerie de Monteleón à Madrid et, ( … ) livrent dans les rues voisines un féroce combat dont les Français sortiront toutefois vainqueurs ( … ). En dépit de la victoire des Français les combats madrilènes des 2 et 3 mai 1808, bien que l' ordre ait été rétabli par Murat dès le 3 mai 1808 ( … ), entraîneront des rébellions anti-françaises dans toutes les régions d' Espagne, les combats des 2 et 3 mai 1808 ( … ) marqueront ainsi le déclenchement de la guerre d' Indépendance espagnole. En fait ni l' empereur des Français ni Murat ( … ) ne souhaitent voir le " roi " Ferdinand VII, un Bourbon cousin de la famille royale légitime déchue de France, prendre le pouvoir dans son pays. Murat oblige donc le roi Charles IV à revenir sur son abdication, ce qu' il fait dès le 21 mars 1808. ( … ). Le maréchal Murat, maître de l' Espagne et espérant même, en tant que beau-frère de l' empereur, recevoir la couronne royale de ce pays sur lequel règnent simultanément deux Bourbon : le roi Charles IV revenu le 21 mars 1808 sur son abdication du 19 mars 1808 et son fils le roi Ferdinand VII tenant compte de l' abdication de son père du 19 mars 1808, a protégé Godoy de la vengeance du " roi " Ferdinand VII et du lynchage à Madrid afin de s' en servir comme d' un pion sur l' échiquier diplomatique que va bientôt manœuvrer à son profit l' empereur des Français à Bayonne. Murat, ( … ), libère donc officiellement ( Godoy ) mais le fait conduire par ses hommes ( … ) à Bayonne, ( … ) où se trouve l' empereur Napoléon I rejoint de son côté par le " roi " Ferdinand VII ( … ) dans l' attente et l' espoir que le souverain français le reconnaisse réellement roi d' Espagne. En outre le roi Charles IV et la reine consort Marie Louise se dirigent au même moment également vers Bayonne, ( … ) pour plaider leur cause auprès du maître de l' Europe. ( … ). A Bayonne, où tous les personnages de cette intrigue ( .. ) ont franchi la frontière franco-espagnole et se trouvent donc en territoire français et de ce fait entre les mains de l' empereur des Français Napoléon I, tandis que la population de Madrid va se soulever durant les célèbres journées des 2 et 3 mai 1808 ( … ), se déroule une rencontre haineuse entre le roi Charles IV et son fils le " roi " Ferdinand VII puis un accueil chaleureux est fait à Godoy par son protecteur le roi Charles IV ( … ). Après des tractations diplomatiques menées par l' empereur Napoléon I, le roi Charles IV d' Espagne, tenu pour seul souverain légitime par les Français, finit par céder ses droits sur l' Espagne ( " les Espagnes et les Indes " ) le 5 mai 1808 à Bayonne à l' empereur en compensation des palais de Compiègne et château de Chambord ainsi que d' une dotation annuelle de six millions de Francs ( 1808 ) pour lui et son épouse et de 400.000 Francs ( 1808 ) par an pour chacun de ses enfants, rentes qui ne seront jamais servies, dès le 4 mai 1808 à Bayonne le roi Charles IV avait nommé le maréchal Murat lieutenant-général du royaume d' Espagne. Pour sa part le " roi " Ferdinand VII est contraint de déclarer nulle son accession au trône royal d' Espagne du 19 mars 1808 dès le 6 mai 1808 [ ignorant la renonciation de son père le 5 mai 1808, le " roi " Ferdinand VII renonce le 6 mai 1808 en faveur de son père, le guet-apens de Bayonne orchestré par l' empereur Napoléon I est un jeu de dupes, il a parfaitement réussi au profit de celui-ci mais il faut reconnaître que le ver était déjà en 1808 depuis longtemps dans le fruit au sein d' une famille royale d' Espagne en pleine décomposition interne en raison des personnalités propres du roi Charles IV et de la reine consort Marie Louise ( ... ) ]. En contrepartie de la renonciation à ses droits le 6 mai 1808 le " roi " Ferdinand VII se voit offrir de l' empereur Napoléon I le château de Navarre près d' Evreux ainsi que de confortables revenus à partager avec son frère puîné l' infant Charles d' Espagne ( 1788 - 1855 ). En réalité le château de Navarre n' est pas en état de recevoir ses ( … ) hôtes espagnols et ce sera Valençay qui sera choisie comme " prison dorée " pour les princes espagnols ( … ). Dépositaire de la couronne royale d' Espagne, l' empereur des Français Napoléon I ( … ) la remet aussitôt, le 10 mai 1808, à son frère aîné Joseph Bonaparte, depuis 1806 roi de Naples et de Sicile, devenu dès lors le roi Joseph I Bonaparte d' Espagne ( … ) ( roi de 1808 à 1813 ) au milieu de conflits incessants et en devant faire face à l' hostilité ouverte des Espagnols ( … ). Après les événements de Bayonne le roi Joseph I Bonaparte règnera inconfortablement sur une Espagne luttant pour se débarasser de lui, le " roi " Ferdinand VII sera mis en résidence surveillée au château de Valençay, département de l' Indre ( France ) tandis que le roi Charles IV, son épouse et son favori Godoy s' installeront en France jusqu' en 1812 avant de s' établir à Rome où le couple royal déchu finira ses jours car, restauré en 1814, le roi Ferdinand VII d' Espagne laissera ses parents en exil, s' opposant à leur retour en Espagne. Bien évidemment Godoy ne pourra pas non plus regagner l' Espagne sous le roi Ferdinand VII mais verra en outre tous ses biens confisqués par la rancune tenace du souverain restauré ( Godoy avait été sous le règne du roi Charles IV sans doute l' homme le plus riche d' Europe ) ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.76, 77 et 78 )

( 4 ) Durant la guerre d' Indépendance espagnole, seule guerre étrangère de l' Espagne ( … ), celle-ci est aidée par les troupes britanniques luttant tant au Portugal qu' en Espagne contre la France impériale tandis que la famille royale de Portugal a fui au Brésil et que celle d' Espagne est disséminée et captive en France. Le déclenchement proprement dit de la guerre est provoqué ( … ) par le soulèvement populaire de Madrid des 2 et 3 mai 1808 contre le maréchal Murat et ses troupes ( … ). Déjà le 19 juillet 1808 avait eu lieu la victoire espagnole de Bailén ayant vu les troupes espagnoles commandées par le général Francisco Javier Castaños ( … ) soumettre les troupes françaises commandées par le général Dupont. La situation se détériorant pour les troupes françaises l' empereur Napoléon I décide de se rendre alors lui-même en Espagne en novembre 1808 afin de conforter la position de son frère le roi Joseph I d' Espagne. La France connaît alors des victoires, marquant la seconde phase de la guerre d' Indépendance espagnole, notamment à Somosierra, Ocaña et Medellín outre les prises de Saragosse et de Gérone après un siège ( … ) de ces villes par les Espagnols ( … ), Saragosse sera prise par les Français commandés par le maréchal ( … ) Jean Lannes, duc de Montebello ( … ), qui avait déjà remporté la victoire de Tudela en novembre 1808, le 27 février 1809 ( … ). Lorsque le pouvoir exécutif espagnol fut vaincu et exilé, l' armée ne renonça pas ( … ) faisant dès lors fonction d' Etat parallèle dans l' Etat et de noyau de résistance de la nation face à l' ennemi ( … ) causant les premières défaites de l' " invincible " puissance militaire et administrative impériale française. Une troisième phase de la guerre d' Indépendance va commencer lorsque le général britannique Arthur Wellesley [ futur 1er duc de Wellington dans le Royaume-Uni ( … ) ] devient le chef des troupes britanniques contre la France en Espagne et au Portugal, fonction qu' il conservera de 1809 à 1813, et lorsque l' empereur Napoléon I devra quitter l' Espagne appelé à lutter ( … ) sur d' autres fronts. Dès lors la situation se renverse et les Hispano-Britanniques sont vainqueurs à Los Arapiles en 1812 et en 1813 à Vitoria et à San Marcial. Après la défaite française de Vitoria du 21 juin 1813 ( … ) le roi Joseph I ( … ) quitte l' Espagne, ( … ) avant de perdre le commandement des armées françaises d' Espagne le 6 juillet 1813. ( … ). La guerre d' Indépendance espagnole va certes être perdue par les armées impériales françaises issues de la révolution française de 1789 mais, ( … ), partout en Europe, en dépit des travaux du Congrès de Vienne de 1814 / 1815 destinés à remodeler l' Europe telle qu' avant la révolution française, ce qui fut avant 1789 ne sera plus après 1815, ce phénomène sera observé dans l' empire espagnol par deux faits majeurs : le mouvement indépendantiste de l' Amérique espagnole ( … ) ainsi que la naissance du courant libéral en Espagne devant aboutir à la promulgation le 19 mars 1812 de la première constitution de l' histoire d' Espagne, dite de Cadix. C' est en effet durant l' occupation napoléonienne de l' Espagne que les libéraux se réunirent en junte puis en Cortès à Cadix ( … ), rédigèrent un texte constitutionnel de 1810 à 1812 et promulguèrent une constitution le 19 mars 1812 ( … ). La constitution de Cadix de 1812 s' inspire de la constitution française du 3 septembre 1791 ayant créé en France l' éphémère monarchie constitutionnelle. A Cadix en 1809 fut constituée une régence que présida don Luis María de Borbón y de Vallabriga, 14ème comte de Chinchon et marquis de San Martín de la Vega, archevêque de Tolède et primat d' Espagne ( … ). En réalité c' est le " roi " Ferdinand VII lequel, " retenu en France ", avait institué une commission de gouvernement, dite " Junte suprême ", destinée à défendre et administrer le royaume d' Espagne en son lieu et place, cette junte fera élire des députés pour conforter la cause du souverain légitime dès 1808 et se réunira à Cadix prenant en septembre 1810 le nom de Cortès constituantes, préparant donc la constitution de 1812 au nom du " roi " Ferdinand VII cependant cette constitution de 1812 ne sera, à sa restauration en 1814, pas du goût du monarque légitime qui avait étécontraint de laisser faire depuis son exil mais réprouva dès son retour au pouvoir effectif ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.78 et 79 )

( 5 ) Tandis que l' Espagne se bat pour son indépendance, le " roi " Ferdinand VII accompagné de son frère cadet l' infant Charles [ futur roi carliste Charles V d' Espagne ( … ) ] et de son oncle l' infant Antoine ( … ) est conduit de Bayonne en mai 1808 au château de Valençay ( … ), où les trois princes espagnols vont dès lors vivre un exil doré, luxueux bien qu' un peu ennuyeux, de presque six ans sous le contrôle ordonné par l' empereur du ministre des Affaires étrangères de France, précisément propriétaire du château de Valençay depuis 1803 ( … ), Charles Maurice de Talleyrand-Périgord ( … ), grand chambellan en 1804 puis titré prince de Bénévent en 1806 ( … ). Le château de Valençay avait été largement payé par l' empereur Napoléon I car celui-ci souhaitait que son ministre des Affaires étrangères puisse réunir dans une belle demeure les diplomates et étrangers de qualité. Tandis que réside à Valençay le " roi " Ferdinand VII les Espagnols résistent ( … ) aux envahisseurs français en son nom mais le souverain espagnol ne tente aucune action pour aider son peuple, il repousse tout projet d' évasion qu' il dénonce même à l' empereur Napoléon I et va même jusqu' à féliciter celui-ci pour les victoires remportées par les armées françaises sur les Espagnols. ( … ). Ayant perdu le commandement des armées françaises d' Espagne le 6 juillet 1813 et ayant quitté ce pays, le roi Joseph I Bonaparte d' Espagne sera déclaré déchu de son titre de roi d' Espagne par son frère l' empereur des Français Napoléon I ( … ) le 11 décembre 1813, jour durant lequel selon les termes du traité de Valençay du 8 décembre 1813 l' empereur des Français restitue contre son gré le trône royal d' Espagne au " roi " Ferdinand VII. Le traité de Valençay énonce en outre que la France garantit l' intégrité de l' Espagne et l' évacuation des troupes françaises à condition que les armées victorieuses espagnoles et britanniques ne passent pas la frontière hispano-française, par ce traité le roi Ferdinand VII ( veuf de son premier mariage et non encore remarié ) admet également le principe d' une union matrimoniale avec une fille de son rival Joseph Bonaparte, ( … ), mais ce projet sera rapidement abandonné. ( … ) conformément au traité de Valençay, l' empereur Napoléon I signera le 8 février 1814 à Nogent-sur-Seine l' ordre de départ du roi Ferdinand VII lequel, accompagné de sa suite, quittera Valençay pour l' Espagne le 12 mars 1814 ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.80 )

( 6 ) De retour dans son pays, le roi Ferdinand VII se comportera en despote tyrannique et capricieux faisant régner la Terreur blanche, condamnant à l' exil, aux fers et même à mort ceux-là mêmes ( … ) auxquels il devait son trône restauré, il rappelle les Jésuites, rétablit l' Inquisition et censure presque tout, ( … ). Légitime et Espagnol, le nouveau " désiré " roi Ferdinand VII est reçu en libérateur dans son pays mais contrairement à ses convictions ce n' estplus la même Espagne qu' il retrouve mais une nation certes libérée territorialement mais bouleversée dans ses idéaux et régie par la constitution libérale de Cadix de 1812. Le roi Ferdinand VII, ( … ) abolit dès le 4 mai 1814 la constitution de Cadix de 1812 car il prétend restaurer son pouvoir sur le principe de l' absolutisme. Cette attitude provoque en 1819 le pronunciamento ( = soulèvement ) dirigé par le général Rafael del Riego y Nuñez ( … ), ancien officier ennemi des Français ( … ) mais cependant influencé par les idées révolutionnaires de la période 1789 - 1814, et le roi Ferdinand VII est contraint de prêter serment de fidélité à la constitution de 1812 ( remise en vigueur dès le 7 mars 1820 ) devant les Cortès le 9 juillet 1820. La situation politique de l' Espagne est alors très instable et ( … ) la tension empire jusqu' à ce qu' en juillet 1822 le souverain devienne littéralement prisonnier des libéraux et le pays prêt de sombrer dans l' anarchie, le roi fait alors appel aux puissances étrangères, notamment ( … ) ( au ) roi de France et de Navarre Louis XVIII ( roi de 1814 / 1815 à 1824 ). Un congrès se réunit alors à Vérone, royaume autrichien de Lombardie-Vénétie, du 20 septembre au 14 décembre 1822 et il est préconisé une expédition militaire d' aide au roi Ferdinand VII ( … ) principalement sous l' impulsion de l' empereur Alexandre I de Russie ( empereur de 1801 à 1825 ). Cette expédition ( corps expéditionnaire de quelques 75.000 soldats ) sera française, ( … ) dirigée par le duc d' Angoulême ( … ); ( elle ) entrera dans Madrid sans avoir à combattre le 24 mai 1823, fera le siège de Cadix ( … ) ( qui capitulera le 20 septembre 1823 ) et prendra les forts de Trocadéro dans la baie de Cadix le 31 août 1823. ( … ) L' expédition française de 1823 en Espagne permettra au roi Ferdinand VII de restaurer son pouvoir, de mettre fin à l' application de la constitution libérale de 1812, et de procéder à une épuration sanglante des libéraux [ le général Rafael del Riego y Nuñez est ainsi pendu ( … ) ]. L' ordre est rétabli ( … ) cependant une fracture demeure ouverte entre deux Espagnes, l' une est libérale et favorable à la constitution de 1812, l' autre est conservatrice et réfractaire à l' évolution ( … ). La fracture espagnole de ce début du XIXème siècle va bientôt entraîner, sous prétexte de querelles dynastiques, les conflits carlistes puis au XXème siècle la grande guerre civile de 1936 / 1939 ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.80 et 81 )

( 7 ) Le courant indépendantiste révolutionnaire a traversé ( … ) l' Atlantique et l' empire espagnol d' Amérique commence à se désagréger, phénomène qu' essaiera d' empêcher en vain militairement la métropole ( … ). Tout d' abord l' Argentine ( vice-royauté du Rio de la Plata depuis 1776 ) se soulève en mai 1810, renverse le vice-roi espagnol et constitue à Buenos Aires une junte de gouvernement, l' indépendance de l' Argentine sera officialisée le 9 juillet 1816 [ protagonistes de ces événements : les militaires Manuel Belgrano ( … ) et José de San Martín ( … ), ce dernier ( … ) libèrera également le Chili, capitainerie générale du Chili depuis 1742, en 1817 puis le Pérou, vice-royauté du Pérou depuis 1543, en 1821 / 1826 ]. Le Chili obtient son indépendance en 1817, le Venezuela ( partie de la Grande-Colombie jusqu' en 1830 ) se libérera également en 1821 grâce ( à ) Francisco Miranda ( … ) ainsi qu' au général Simón José Antonio Bolivar ( … ). Le Mexique ( comprenant alors, ce jusqu' en 1848, le Texas, le Nouveau-Mexique et la Californie ), vice-royauté de Nouvelle-Espagne depuis 1535, commença sa guerre d' Indépendance en 1810 et proclama son indépendance en 1813 mais les luttes entre indépendantistes et royalistes durèrent jusqu' au traité de Córdoba de 1821 consacrant l' indépendance formelle du pays destiné à devenir une république en 1824 ( … ). Saint-Domingue obtiendra son indépendance en 1821. La Colombie ( vice-royauté de Nouvelle-Grenade depuis 1719 ) commença à manifester des velléités d' indépendance en 1810 puis conquit son indépendance formelle le 7 août 1819, ( … ), la Colombie proprement dite était alors englobée dans la Grande-Colombie regroupant Venezuela, Equateur et Panama mais cette coalition éclatera à la mort de Simón Bolivar en 1830. L' Equateur obtiendra son indépendance en 1822 grâce au général Antonio José Sucre ( … ). Enfin l' Amérique Centrale se libéra de l' Espagne en 1824 ( la république fédérale du Guatemala accéda à l' indépendance dès 1821 ). Ainsi de 1810 ( soulèvement de l' Argentine ) à 1830 ( éclatement de la Grande-Colombie ) quatorze pays furent formés dans l' ancien empire colonial espagnol. ( … ) L' indépendance de l' Amérique espagnole verra donc en 1825 la victoire totale des généraux Libertadores aidés secrètement par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. ( … ) Profitant du mouvement de décolonisation de l' Espagne, les U.S.A. occupent la Floride que l' Espagne leur cèdera définitivement moyennant finances en 1819. Après la perte des colonies ( … ), l' immense empire colonial espagnol se limite à Cuba, à Puerto Rico ( Porto Rico ) et aux Philippines, trois derniers bastions de l' empire espagnol que la métropole conservera jusqu' en 1898 ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.81 et 82 )

( 8 ) Au début de l' année 1830 le roi Ferdinand VII vient de se marier pour la quatrième fois et n' a toujours pas de descendance successible au trône royal d' Espagne, craignant alors ( … ) de ne pas laisser d' héritier mâle il rend publique par une Pragmatique datée de Madrid le 29 mars 1830 la décision de son père le roi Charles IV datée de 1789 abrogeant secrètement la loi salique espagnole " à la française " avec l' acord des Cortès et rétablissant l' ordre traditionnel de Las Siete Partidas datant du règne du roi Alphonse X " le Sage " de Castille et de Leon ( roi de 1252 à 1284 ), vers 1260. ( … ) le royaume de Castille et de Leon sera toujours pour le royaume unifié d' Espagne le modèle traditionnel de ses institutions, la loi salique espagnole " à la française " avait été ajoutée ( … ) par la Pragmatique Sanction datée de 10 mai 1713 [ promulguée par le roi Philippe V d' Espagne de la maison capétienne de Bourbon ( roi de 1700 à 1724 et de 1724 à 1746 ) ], ( … ) [ la Pragmatique Sanction du 10 mai 1713 édictée avec l' accord des Cortès énonçait que la couronne royale d' Espagne se transmettait " à la française " c' est-à-dire en respectant la loi masculine salique avec toutefois la possibilité pour une femme de succéder en cas d' absence de tout héritier mâle dynaste dans toutes les branches de la famille royale ce qui étendait la loi salique à une éventuelle application semi-salique ]. ( … ). Ainsi par la Pragmatique du 29 mars 1830 une fille peut succéder au roi Ferdinand VII même si celui-ci laisse à sa mort des frères dynastes. Dès le 10 octobre 1830 naîtra enfin la future reine Isabelle II et bien que le roi Ferdinand VII sera amené en conséquence de luttes d' influence entre absolutistes et libéraux auprès du souverain malade à annuler le 18 septembre 1832 sa Pragmatique du 29 mars 1830 il la rétablira par un décret royal dès le 31 décembre 1832 soit moins d' un an avant sa mort devant survenir le 29 septembre 1833. La succession semble réglée afin de favoriser la descendance du roi Ferdinand VII cependant le nouvel ordre successoral va bientôt être contesté et naîtra le problème carliste ( … ) cachant en fait une lutte fratricide, dans la tradition espagnole, entre défenseurs et détracteurs des idéaux libéraux issus de la révolution française de 1789 difficiles à introduire dans la très catholique Espagne. Les graves troubles carlistes qui ébranleront l' Espagne au XIXème siècle seront particulièrement violents durant les trois guerres civiles carlistes de 1833 - 1839, 1846 - 1849 et 1872 - 1876, ces guerres seront perdues par les Carlistes mais déstabiliseront totalement le pays, le mouvement carliste [ partisans de l' absolutisme et du cléricalisme et opposé à la monarchie telle qu' elle sera incarnée jusqu' en 1931 puis opposé à la Seconde république espagnole instaurée en 1931 ( … ) ] s' alliera au soulèvement nationaliste en 1936. ( … ). Le décret royal du 31 décembre 1832 va ainsi permettre le 29 septembre 1833 à la reine Isabelle II d' Espagne de succéder à son père mais dès le 1 octobre 1833 l' infant Charles d' Espagne ( … ), frère puîné du roi Ferdinand VII, va se proclamer ( … ) roi d' Espagne sous le nom de Charles ( = Carlos d' où le nom donné à son mouvement de " carliste " ) V car il ne reconnaîtra pas les droits de sa nièce la reine Isabelle II prétendant n' être pas touché par l' abolution arbitraire de la loi salique car né en 1788 donc avant la décision de son père le roi Charles IV d' Espagne prise en 1789 ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.83 et 84 )

( 9 ) Surnommée familièrement " Toto "

( 10 ) Maladie contractée durant sa jeunesse dans le royaume de Naples

( 11 ) Lui-même fils du roi Charles III d' Espagne

( 12 ) Mariage célébré en même temps que la première union du frère cadet du roi Ferdinand VII l' infant Charles d' Espagne, futur " roi " carliste Charles V d' Espagne ( 1788 - 1855 ) avec la sœur de l' infante Marie Isabelle de Portugal, l' infante Marie Françoise de Portugal ( 1800 - 1834 ) ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.85 )

( 13 ) Elle-même fille du roi Charles IV d' Espagne

( 14 ) Date du décès de son époux le roi Ferdinand VII d' Espagne

( 15 ) Date de son départ en exil lors de la prise de pouvoir par le général Baldomero Espartero, 1er duc de la Victoria, devenu régent du royaume d' Espagne; en réalité la reine-régente Marie Christine renonça à sa charge par message envoyé aux Cortès depuis Valence, Valencia, le 12 octobre 1840 puis embarqua en exil ( … ) ( et ) se réfugiera à Paris sous le nom de comtesse de Vista Alegre, protestant de Marseille le 8 novembre 1840 contre sa renonciation forcée puis sera rappelée en Espagne par le général Narváez en 1843 lorsque celui-ci remplacera au pouvoir le régent Espartero ( … ), elle regagnera Madrid le 23 mars 1844 et elle reprendra le pouvoir par l' influence qu' elle aura sur sa fille la reine Isabelle II mais une révolution libérale madrilène ( … ) l' obligera à s' exiler à nouveau dans la nuit du 27 au 28 août 1854 ( alors que Baldomero Espartero reviendra au pouvoir ) pour se réfugier tout d' abord au Portugal puis en France. Elle avait été initiée et associée aux affaires de l' Etat par le roi Ferdinand VII durant la dernière année de la vie de celui-ci sous le titre de gouvernante " gobernadora " ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.86 )

( 16 ) A l' avènement de son petit-fils le roi Alphonse XII d' Espagne

( 17 ) Peu après le retour en Espagne de l' ancienne reine-régente Marie Christine le 23 mars 1844

( 18 ) Le second époux de la " reina gobernadora " sera surnommé durant la régence de son épouse malicieusement par le peuple " Ferdinand VIII " ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.86 )

( 19 ) Edifiée par son épouse et lui-même, près d' une résidence qu' ils avaient également fait construire en ce lieu à leur retour d' exil, afin que dans la crypte ils puissent reposer dans des tombes jumelles cependant le protocole voulut que la reine-régente repose au panthéon royal de l' Escorial et seule la tombe du 1er duc de Riánsares est occupée ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Espagne, vol III p.87 )

( 20 ) Du fait de l' alliance matrimoniale de son fils


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