Marie Antonia ( Antonietta ) infante d' Espagne, princesse de Piémont, reine consort de Sardaigne



Fiche.type.C.E.D.R.E.Capétiens.divers



Capétiens divers

( 1 ) Marie Antonia ( Antonietta ) infante d' Espagne, princesse de Piémont, reine consort de Sardaigne, née le 17 novembre 1729 à Séville, décédée le 19 septembre 1785 au château royal de Moncalieri près de Turin, inhumée en la nef centrale de l' église de la basilique de Superga, fille de Philippe V roi d' Espagne de la maison capétienne de Bourbon ( 2 ), et de la princesse Elisabeth de Parme de la maison Farnèse, épouse par procuration le 12 avril 1750 à Madrid et en personne le 31 mai 1750 à Oulx près de Turin Victor Amédée ( Vittorio Amedeo ) III prince de Savoie et de Sardaigne, titré duc d' Aoste à sa naissance, prince de Piémont à l' avènement de son père le ( roi ) Charles Emmanuel III de Sardaigne le 3 septembre 1730, roi de Sardaigne à la mort de son père le roi Charles Emmanuel III de Sardaigne le 20 février 1773, ( 3 ), né le 26 juin 1726 à Turin, décédé le 16 octobre 1796 au château royal de Moncalieri près de Turin ( d' une attaque d' apoplexie ), inhumé en la nef centrale de l' église de la basilique de Superga, fils de Charles Emmanuel III ( Carlo Emanuele ) III prince de Savoie, duc d' Aoste, prince de Piémont puis de Sardaigne, puis roi de Sardaigne, " de Chypre, de Jérusalem et d' Arménie " et duc de Savoie, et de landgravine Polyxène ( Polissena ) de Hesse-Rheinfels-Rothenbourg

Père

Philippe prince de France, duc d' Anjou, roi d' Espagne ( Philippe V ), roi de Naples et de Sicile ( Philippe IV ), renonce à ses droits de succession à la couronne royale de France pour ( lui ) et ses descendants ( 2 )

Mère

Elisabeth princesse de Parme de la maison Farnèse

Enfant ( s ) légitime ( s )



Enfant ( s ) naturel ( s )



Notes

( 1 ) ( Capétienne - Espagne, 6ème génération n° 11 - )

( 2 ) Capétiens divers n° 123

( 3 ) Le roi Victor Amédée III de Sardaigne hérite d' un royaume en paix depuis vingt-cinq années et en conséquence devenu propère, il s' occupe néanmoins de son armée ( … ) en prenant modèle sur l' armée prussienne des rois Frédéric Guillaume I, dit " le Roi-sergent " ( roi de 1713 à 1740 ), et Frédéric II, dit " le Grand " ( roi de 1740 à 1786 ) de Prusse ( … ). ( Il ) poursuit l' œuvre réformatrice de son père le roi Charles Emmanuel III ( … ) en accentuant le caractère absolutiste de l' Etat. ( … ) Lorsqu' éclate la révolution française en 1789, le roi Victor Amédée III de Sardaigne se montre aussitôt farouchement hostiles aux idées dont la révolution est porteuse. Le souverain sarde, beau-père par ses filles des princes Louis Stanislas ( 4 ) et Charles de France ( 5 ), respectivement comtes de Provence et d' Artois et futurs rois Louis XVIII ( 4 ) et Charles X ( 5 ) de France et de Navarre, frères du roi Louis XVI ( 6 ), et par son fils le futur roi Charles Emmanuel IV de Sardaigne ( roi de 1796 à 1802 ) de la princesse Clotilde de France ( 7 ) ( 1759 - 1802 ), sœur du roi Louis XVI ( 6 ), ouvre sa cour à de nombreux émigrés nobles français ( … ). Ainsi Turin devient un centre important de l' émigration de la noblesse française parallèlement à l' Allemagne. ( … ) . Le roi Victor Amédée III de Sardaigne veut éviter à tout prix que le Piémont tombe sous l' influence révolutionnaire et il ordonne la fortification des frontières de son royaume avec la France, en outre en 1792, le risque d' invasion française se faisant pressant, le souverain sarde, en dépit de son antipathie pour l' empereur des Romains Léopold II ( empereur de 1790 à 1792 ), s' allie avec l' Autriche et déploie tous les efforts possibles pour endiguer la poussée révolutionnaire dans ses états mais ( … ) ( les armées françaises envahissent ) le duché de Savoie dès le 22 septembre de cette année 1792 ( la Savoie, rattachée à la France le 27 novembre 1792, devient dès lors, en 1792, le département français du Mont-Blanc ( … ) ] tandis que le comté de Nice est également envahi par la France de la Convention Nationale en septembre 1792 ( le comté de Nice sera annexé par la France le 31 janvier 1793, devenant le département français des Alpes-Maritimes, et ne redeviendra sarde qu' en 1814 / 1815 après la chute de l' empire français napoléonien ). La Savoie et le comté de Nice ne seront réunis au royaume de Sardaigne qu' à la signature du traité de Vienne ( dans le cadre du congrès de Vienne ) de 1815 puis seront définitivement perdus au profit de la France en 1860 à la suite des plébiscites populaires de cette même année 1860 ( … ). ( … ) En 1793, à la mort ( … ) du roi Louis XVI ( 6 ) ( … ), la Grande-Bretagne, jusqu' alors neutre, forme une coalition avec les Pays-Bas et l' Espagne, à cette coalition se joint le royaume de Sardaigne désireux de préserver le Piémont et de tenter de récupérer le duché historique de Savoie et le comté de Nice. Le royaume de Sardaigne met alors sur pied une armée de 50.000 hommes mais la situation est fortement détériorée au Piémont où la population se révolte contre la baisse des salaires et l' augmentation des impôts. En 1796 commence la première Campagne d' Italie ( 1796 - 1797 ) menée par le général français Bonaparte, futur empereur des Français et roi d' Italie Napoléon I de 1804 à 1814 / 1815, principalement contre l' Autriche. Les Français battent tout d' abord les Autrichiens à Cairo Montenotte, province de Savone, Ligurie le 12 avril 1796 puis les Sardes ( ou Piémontais ) à Cassaria et à Mondovi, province de Cuneo, Piémont le 21 avril 1796 ( … ). Le royaume de Sardaigne est contraint de signer l' armistice de Cherasco, province de Cuneo, Piémont avec le général Bonaparte le 28 avril 1796 ( … ). Par l' armistice de Cherasco, que ratifiera le traité de Paris signé le 15 mai 1796, le royaume de Sardaigne cède officiellement le duché de Savoie et le comté de Nice à la France ( duché de Savoie et comté de Nice déjà perdus dans la pratique par les Piémontais dès septembre 1792 ). En outre le royaume de Sardaigne cède à la France Cuneo, Montferrat ( Piémont ) ainsi que Tende ( ou Tenda en langue italienne ) près de Nice, Tortona près d' Alessandria, Alessandria ( Piémont ) et Beuil ( qui reviendront au royaume sarde en 1815 ). Par ailleurs le traité de Paris du 15 mai 1796 impose la présence d' une garnison française au Piémont ( Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Italie, vol II p.217, 218 et 219 )

( 4 ) Capétiens divers n° 198

( 5 ) Capétiens divers n° 199

( 6 ) Capétiens divers n° 122

( 7 ) Capétiens divers n° 200

Source ( s ) et Remarque ( s )

Les Manuscrits du C.E.D.R.E : Le royaume d' Italie, vol I p.112, vol II p.211, 212, 213, 214, 217, 218, 219 et 223, vol III p.19 et 27


Retour à la page " Capétiens divers Italie "