V . S.A.R ( don ) Ferdinando di Borbone, infant d' Espagne, duc de Parme, de Plaisance et de Guastalla



Fiche.type.Vrignault

Filiation

I . Louis XIV de France, fils aîné de France, dauphin de Viennois, roi de France et de Navarre
II . Louis de France, Monseigneur, fils aîné de France, dauphin de Viennois, dit de France
III . Philippe de France et d' Espagne, Monseigneur, fils de France, duc d' Anjou, roi d' Espagne ( Felipe V ), roi des Deux-Siciles ( S.M Filippo IV )
IV. S.A ( don ) Felipe de Borbón y Farnesio, infant d' Espagne, comte de Chinchón, puis duc de Parme, de Plaisance et de Guastalla [ ( don ) Filippo ]

Dynastie

Capétiens

Maison

Maison royale de France

Famille ( s ) souveraine ( s )

France, Espagne, Parme

Branche

Maison de Bourbon

Ligne

Rois d' Espagne et Ducs de Parme, Rois d' Étrurie, Ducs de Lucques

Rameau

Ducs de Parme, Rois d' Étrurie, Ducs de Lucques

Nom

Borbone ( di )

Prénom ( s )

S.A.R ( don ) Ferdinando ( Maria Filippo Lodovico Sebastiano Francesco Giaccomo ) ( 1 ) ( 2 )

Sexe

Masculin

Titre ( s )

( 3 ) Infant d' Espagne ( déclaré tel par le roi d' Espagne à son avènement en 1765 ), duc de Parme, de Plaisance et de Guastalla, chevalier de l' ordre insigne de la Toison d' or, grand-croix avec collier de Carlos III ( 1772 ), chevalier des ordres du roi de France ( reçoit les insignes le 25 août 1762 ), etc…, ( 4 )

Père

IV . S.A ( don ) Felipe de Borbón y Farnesio, infant d' Espagne, appelé " l' infant-duc ", grand amiral d' Espagne, grand prieur de l' ordre de l' Hôpital Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte aux royaumes de Castille et de Léon, chevalier et commandeur d' Aledo dans l' ordre de Santiago, chevalier des ordres du roi, chevalier de l' ordre insigne de la Toison d' or, chevalier de l' ordre de Saint-Janvier, comte de Chinchón, puis duc de Parme, de Plaisance et de Guastalla [ ( don ) Filippo ]

Mère

Mme ( Louise ) Élisabeth fille de France, dite " Madame infante ", ( Capétienne )

Né ( e )

20 janvier 1751 à Parme

Baptisé ( e )



Marié ( e )

Par contrat le 1 juin à Vienne, par procuration le 27 juin à Vienne et en personne le 19 juillet 1769 au château de Colorno S.A.R ( Maria ) Amelia ( Josepha Johanna Antonia ) archiduchesse d' Autriche, princesse royale de Hongrie et de Bohême, dame de la Croix étoilée, dame de l' ordre des Dames nobles de Maria Luisa, née le 26 février 1746 à Vienne, décédée le 18 juin 1804 à Prague, fille de S.M.I.R Franz Ier de Lorraine, empereur des Romains, etc…, et de S.M.I.R.A Maria Theresia archiduchesse d' Autriche, roi de Hongrie et reine de Bohême ( 6 )

De



Décédé ( e )

9 octobre 1802 à Fontevivo ( abbaye, dépendance d' été du collège des nobles ) ( peut-être empoisonné ? )

Inhumé ( e )

Fontevivo ( cœur aux Capucins de Parme )

Enfant ( s ) légitime ( s )

  1. S.A.R ( donna ) Carolina, infante d' Espagne, princesse de Parme
  2. S.A.R ( don ) Lodovico Ier, infant d' Espagne, d' abord prince de Parme, puis roi de Toscane ou d' Étrurie
  3. S.A.R ( donna ) Maria Antonietta, infante d' Espagne, princesse de Parme, religieuse ursuline à Parme, puis à Rome
  4. S.A.R ( donna ) Carlota, infante d' Espagne, princesse de Parme, religieuse dominicaine sous le nom de " sœur Hyacinthe ", devenue supérieure de la maison de Rome
  5. S.A.R ( don ) Filippo, infant d' Espagne, prince de Parme
  6. S.A.R ( donna ) Antonietta, infante d' Espagne, princesse de Parme
  7. S.A.R ( donna ) Luisa, infante d' Espagne, princesse de Parme

Enfant ( s ) naturel ( s )



Source ( s ) et Remarque ( s )

Le sang de Louis XIV : p.174 et 175

( 1 ) S.A.R ( don ) Filippo p.173

( 2 ) S.A.R ( don ) Ferdinando Maria Lodovico Filippo Giuseppe Sebastiano Francesco Saverio Giaccomo si l' on traduit en italien les prénoms donnés en français par C. Stryienski, Le gendre de Louis XV, ( don ) Philippe, infant d' Espagne et duc de Parme, Paris, 1904, p.333 ( sauf le dernier nom : Diego, dit-il ); cet auteur a connaissance des archives de Parme ( additions et corrections p.470 et 471 )

( 3 ) À la mort de son père ( … ) S.M.C le fit infant ( … ) [ après le premier traité de San Ildefonso ( 18 avril 1796 ) qui veut qu' il ait la Toscane, ses états lui étant laissés jusqu' à sa mort, ne devant pas passer à son fils ]. Le duc ne fut plus qu' un souverain nominal, Parme étant gouverné par le résident français, Médéric Louis Élie Moreau de Saint-Méry ( … ) On dit que le duc eut une douloureuse agonie ( due au choléra ? ) ( additions et corrections p.470 et 471 )

( 4 ) Ses états furent occupés par les armées du général Bonaparte et, selon les traités de San Ildefonso et d' Aranjuez ( 1801 ), ils furent à sa mort ( 5 ) rattachés au territoire de la République française. En même temps son fils devait recevoir en échange la Toscane, accrue des Présides enlevées à Naples, que le premier consul transformait en royaume ( Le sang de Louis XIV : note n° 168, p.174 )

( 5 ) En réalité, d' après le traité, il devait avoir échange immédiat, mais le vieux duc de Parme était rétif et ne voulait rien savoir. Alors le royaume d' Étrurie fut créé du vivant du duc, qui put saluer son fils revenant d' Espagne avec sa femme et le titre de roi. Le duché de Parme fut réuni à la France en 1802, à la mort du duc ( don ) Ferdinando ( Le sang de Louis XIV : note n° 168, p.174 )

( 6 ) Celle qui était dite l' archiduchesse infante et qui signa « Amalia » à Parme et y fut dite Maria Amalia, fut une femme curieuse. On l' appelle encore dans ses anciens duchés, la Matta, la folle et son souvenir n' a rien de glorieux. Dominatrice, intrigante, vindicative, sensuelle, humiliant les ministres, ignorant l' étiquette, elle faisait elle aussi, parmi toutes les filles de LL.MM.II.RR, figure d' enfant mal élevé. Le couple était donc mal assorti. À la mort de son époux, elle fut régente, mais l' application du traité d' Aranjuez la fit partir pour le nord. De même que sa sœur la reine des Deux Siciles, elle était imbue de la grandeur de sa propre maison, celle d' Autriche, et s' appliqua à attirer son époux en dehors de la famille des Bourbons. Elle disait d' ailleurs à son époux qu' en tant qu' archiduchesse, elle était bien au-dessus d' un infant. « Ma sœur est folle » disait le grand-duc de Toscane ( 1770 ) ( additions et corrections p.471 )


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