IV . Mgr Ng…( garçon ) de France, fils aîné de France, dauphin de Viennois, dit de France, puis S.M.T.C Louis XV " le Bien Aimé ", fils
de France et duc d' Anjou, roi de France et de Navarre
Mgr Ng…( garçon ), puis S.M.T.C Louis XV " le Bien Aimé "
Sexe
Masculin
Titre ( s )
Monseigneur, fils aîné de France, dauphin de Viennois, dit de France ( 8 mars 1712 ), puis S.M.T.C Louis XV, fils de France et duc d' Anjou, roi de France et de Navarre, chevalier du Saint-Esprit le jour de son ondoiement, grand-croix de Saint-Louis. Un conseil de régence aurait dû fonctionner sous la présidence de S.A.R le duc d' Orléans, selon le testament de Louis XIV ( 2 août 1714 ), mais le parlement de Paris cassa cet acte et donna tout pouvoir au duc qui devint régent de France. Sacré et couronné dans Notre-Dame de Reims ( 25 octobre 1722 ) par S.A Armand Jules de Rohan Guéméné, archevêque et duc de Reims, reçu le 27 dans la même église 5ème chef et souverain grand maître de l' ordre du Saint-Esprit; 12ème chef et souverain grand maître de Saint-Michel, 2ème chef et souverain grand maître de Saint-Louis, 4ème chef et souverain protecteur des ordres réunis de Notre-Dame du mont Carmel et de Saint-Lazare. Chevalier de la Toison d' or ( 13 mars 1739 )
Madame ( Marie ) Adélaïde princesse de Savoie, appelée " Madame royale ", " Madame la duchesse royale ", " Madame la duchesse royale de Savoie ", " Madame de Savoie ", " Mademoiselle de Lastic " ( à Saint-Cyr ), et enfin " la Dauphine de Savoie "
Né ( e )
15 février 1710 à Versailles
Baptisé ( e )
8 mars 1712, très malade il fut baptisé avec son frère aîné le duc de Bretagne sur ordre du roi à la duchesse de Ventadour, gouvernante des enfants de Ventadour qui les fait appeler Louis l' un et l' autre et les fait tenir " par qui elle voudrait "
Marié ( e )
Fiancé par traité ( 25 novembre 1721 ) à S.A l' infante Marie Anne Victoire [ ( doña ) Maria Ana Victoria ], fille de Philippe V; elle vint en France ( 9 janvier 1722 ), à Paris ( 2 mars 1722 ) au Louvre, on l' appelait " l' infante d' Espagne " ou " l' infante-reine ", pour diverses raisons elle fut renvoyée par S.A.S le duc de Bourbon, premier ministre, elle quitte Versailles le 5 avril 1725 et la France le 17 mai 1725, ( Capétienne )
par contrat le 9 août 1725 à Versailles, par procuration le 15 août 1725 à Strasbourg et en personne le 5 septembre 1725 à Fontainebleau Madame Marie ( Charlotte Sophie Félicité ) princesse de Pologne, ( née Maria Leszczynska, famille ayant les armes Wieniawa ), née le 23 juin 1703 à Poznan, Pologne, décédée le 24 juin 1768 à Versailles, inhumée à Saint-Denis ( cœur à Notre-Dame du Bon Secours, près de Nancy dans le tombeau de son père ), fille unique de S.M Stanislaus Ier ( né Stanislaus Nicolas Leszczynski w. Wieniawa ), comte de Lesno, staroste d' Odolanów, grand échanson de la couronne de Pologne, palatin de Posnanie, élu roi de Pologne, grand-duc de Lithuanie, Russie, Pruss( i )e, Mazovie, Samogitie, Klovie ( = Kiev ), Volhinie, Podolie, Podlachie, Livonie, Smolinsko, Severie, Czernichovie, puis duc de Lorraine et de Bar, marquis de Pont-à-Mousson et de Nomeny, comte de Vaudèmont, Blamont, Saverne et Salms, et de S.M la reine Katarzina Opalinska, famille aux armes Lodzia ( 1 )
De
Anne Couffier de Romans, baronne de Meilly-Coulonges, née le 19 juin 1737 à Grenoble, décédée le 27 décembre 1808 à Versailles, ( épouse de 1° : 30 mai 1772 Gabriel Guillaume de Siran, marquis de Cavanac, décédé en 1784 ), fille de Jean Joseph Roman Couffier, bourgeois, et de Madeleine Armand
Marie Thérèse François Boisselet, née à Paris, rue de Saint-Honoré, [ épouse 1° : par contrat du 27 janvier 1771 et le 29 du même mois à Paris ( Saint-Eustache ) Louis Claude Cadet de Gassicourt, membre du Collège de pharmacie et de l' Académie des sciences morales et politiques ( 1766 ), collaborateur de Macquet, Darcet et Lavoisier, né le 24 juillet 1731 à Paris, décédé le 18 octobre 1799 à Paris, fils de Claude ( garçon ) Cadet, chirurgien, et de Marie Magdeleine Godeffroy ], fille de Pierre Sulpice Boisselet, et de Marie Thérèse Carouailles
Jeanne Louise Tiercelin, appelée Madame de Bonneval, née le 26 décembre 1746 à Mortagne, décédée le 5 juillet 1779 à Saint-Germain-en-Laye, fille de Pierre Tiercelin de la Colleterie ( 2 ), et de Jeanne Jacqueline Vautorte
Françoise de Châlus, duchesse de Narbonne-Lara
Pauline Félicité de Mailly, Mademoiselle de Nesle ( 3 ), ( épouse de 1° : 1739 Jean-Baptiste-Hubert de Vintimille, marquis du Luc et des Arcs, lieutenant-général, gentilhomme de la chambre )
Ni…( inconnue )
Décédé ( e )
10 mai 1774 à Versailles
Inhumé ( e )
Saint-Denis
Enfant ( s ) légitime ( s )
de Madame Marie ( Charlotte Sophie Félicité ) princesse de Pologne, ( née Maria Leszczynska )
Le sang de Louis XIV : p.71, 72, 73, 74, 113, 202, 203, 270, 274, 275, 276 et 277, additions et corrections p.440 et 441, et note n° 3, p.270
( 1 ) Fille du comte de Bnin-Opalinski
( 2 ) Bâtard de la maison de Tiercelin
( 3 ) Sœur de Mme de Mailly et de la duchesse de Châteauroux qui furent tour à tour les maîtresses officielles du roi
( 4 ) " On prit l' habitude à la cour de parler de Mesdames de France en les qualifiant d' un numéro d' ordre, avant que leur tardif baptême leur donne un, ou des prénoms. On disait aussi Mmes les deux aînées pour les deux jumelles Élisabeth et Henriette. Après le mariage d' Élisabeth, Mmes aînées désignait Henriette et Adélaïde. Mmes cadettes Victoire, Sophie, Mme Sixième et Louise, ce qui était en usage quand Mmes Quatrième, Cinquième, Sixième et Septième furent envoyées à Fontevrault pour y être élevées ( 18 juin 1738 ). Mme Victoire revint à la cour le 24 mars 1744, mais Mme Sixième mourut à Fontevrault. Mmes Louise et Sophie revinrent à Versailles le 18 octobre 1750 et furent alors qualifiées : Mmes les deux cadettes. Sous Louis XVI on parle de Mesdames tantes du roi, ou plus simplement de Mesdames tantes " ( Le sang de Louis XIV : p.72 )
( 5 ) " Des informations journalistiques nous ont appris en 1960 qu' il existerait en Amérique des descendants illégitimes de S.M.T.C Louis XV. Quatorze Bourbons vivraient dans la province de Québec. Un fils naturel du roi serait venu en effet au Canada en 1794, accompagnant un abbé ayant refuser de prêter le serment à la constitution civile du clergé. Jean-Baptiste de Caraffe ( ex-Jean Louis de Bourbon ? ), tel était son nom, serait mort en 1813 à Becancour, localité de la vallée laurentienne, après avoir été orfèvre ". ( Le sang de Louis XIV : additions et corrections p.441 )