II . Philippe de Dreux, 58ème évêque de Beauvais, comte de Beauvais et pair de France; vidame de Gerbroy
Fiche type Sirjean
fiche d' identité type
Filiation
I . Robert de France " le Grand ", comte de Dreux, du Perche et de Braine-sur-Vesle
Dynastie
Capétiens
Maison
Maison royale de France
Famille ( s ) souveraine ( s )
France
Branche
Capétiens directs
Ligne
Maison de Dreux
Rameau
Comtes de Dreux
Nom
Dreux ( de )
Prénom ( s )
Philippe
Sexe
Masculin
Titre ( s )
58ème évêque de Beauvais, comte de Beauvais et pair de France élu ( 1177 ), sacré à Reims ( 1180 ); se croise ( 1178 ), part pour la Palestine et est fait prisonnier, emmené en captivité à Babylone, paie rançon et rentre en France; se croise à nouveau ( 1187 ) et participe au siège de Saint-Jean-d' Acre ( 1190 ), puis à celui de Jérusalem ( 1191 ); vidame de Gerbroy ( 1193 ); prend part à la guerre contre les Anglais ( 1197 ) mais est fait prisonnier et demeure en captivité ( 1197 - 1202 ); participe à la croisade contre les Albigeois ( 1210 ); prend part à la bataille de Bouvines au côté du roi de France ( 1214 ) ( 1 )
Père
I . Robert de France " le Grand ", comte de Dreux; comte du Perche; comte de Braine-sur-Vesle; seigneur de Torcy, de Brie-Comte-Robert, de Chilly et de Longjumeau; seigneur de Fère-en-Tardenois, de Pontarcy, de Nesle, de Longueville, de Quincy-en-Tardenois, de Savigny et de Baudement
Mère
Agnès de Baudement, dame de Braine, de Fère-en-Tardenois, de Nesle, de Pontarcy, de Longueville, de Quincy et de Baudement
Né ( e )
Baptisé ( e )
Marié ( e )
De
Décédé ( e )
2 novembre 1217 ( teste le 2 novembre 1217 à Beauvais )
Inhumé ( e )
Cathédrale de Beauvais
Enfant ( s ) légitime ( s )
Enfant ( s ) naturel ( s )
Source ( s ) et Remarque ( s )
Gaston Sirjean " Encyclopédie généalogique des maisons souveraines : les Dreux p.243 "
( 1 ) Philippe de Dreux, évêque-comte de Beauvais fut l' une des plus curieuses figures d' évêque-chevalier. Lors de son emprisonnement par les Anglais en 1197, le pape intervint en sa faveur auprès de Richard roi d' Angleterre, réclamant " son fils ". Le roi lui envoya la cotte d' armes ensanglantée de l' évêque, ajoutant : " Voyez, Saint-Père, si c' est là la tunique de votre fils ". Ayant recouvré sa liberté en 1202, il ne combatit plus qu' avec une masse d' armes pour qu' on ne puisse plus lui reprocher de verser le sang. ( Gaston Sirjean " Encyclopédie généalogique des maisons souveraines : les Dreux p.243 " )